Repère :

Sciences, arts et culture.

Mêler les pratiques scientifiques et artistiques : une tradition d’enrichissement mutuel au futur prometteur. Résumé d’une conférence organisée par la ville de Caen, le .

Science, technologie et création artistique.

Par Frédéric Deslias, metteur en scène de la compagnie Clair Obscur.

En général, le numérique dans les arts vivants est à la fois un sujet et une forme. Par mise en abyme, les œuvres qui naissent d’un rapport entre l’art et les technologies numériques parlent donc elles-mêmes de ce rapport.

En outre, ces œuvres deviennent synesthésiques : elles génèrent de multiples sensations, dues au croisement de multiples supports et techniques (audio, vidéo, lumières, vibrations, etc.) sur lesquels le spectateur peut parfois intervenir (sur le plateau comme sur Internet par exemple).

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Numérique et patrimoine écrit.

Par Catherine Jacquemard et Pierre-Yves Buard, chercheurs à la Maison de la Recherche en Sciences Humaines de l’Université de Caen.

Grâce à la technique et au développement de partenariat, l’outil numérique a décloisonné les étapes de travail sur l’objet textuel ou iconographique (conservation, indexation et classement, étude et diffusion). Le passage du format papier au format numérique a permis la conservation et la diffusion des documents, et par conséquent la constitution de nouveaux documents.

Ces opérations nécessitent :

  1. un contrôle des ressources par les chercheurs ;
  2. un recours aux normes et aux standards (exemples : Unicode, XML, TEI, EAD, RDF, etc.) ;
  3. des solutions techniques fiables, souples et pérennes.

Dès lors, le document répond à la notion de flux structuré. Ainsi, le métier de documentaliste ne disparaît pas mais évolue nettement : de plus en plus influencé par l’ingénierie, la formation professionnelle et les domaines de compétence sont désormais pluriels et beaucoup plus ouverts.

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Technologie au service du patrimoine.

Par Philippe Walter, directeur du laboratoire d’archéologie moléculaire et structurale au CNRS.

L’art et l’artisanat sont indissociables de la matière. Or, la technologie permet une analyse avancée de la matière. Donc, la technologie permet une telle analyse de l’art (en particulier, datation et lutte contre les faux).

Le recours aux nouvelles technologies doit permettre des analyses :

  • in situ (dans le cadre de la fouille, de la collection, du musée, etc.) ;
  • non-invasives (pas de contact et d’altération de la matière) ;
  • économiques ;
  • sécurisées (pas de risque de vol ou de dégradations durant le déplacement d’une œuvre).

Sciences et techniques ont donc toujours participé à l’art, tant du côté de sa fabrication que de son étude a posteriori.

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