Repère :

Sommet Rio+20 et développement durable.

Rio+20 est un sommet mondial sur l’environnement et le développement durable, organisé en 2012. Résumé d’une conférence de l’Université de Caen sur les défis présents et futurs de l’écologie.

L’écologie : un sujet qui ne dérange pas assez.

En , l’ONU (Organisation des Nations-Unies) organise une conférence sur l’environnement et le développement, couramment appelée sommet de Rio. Vingt ans après, le sommet Rio+20 fait un nouvel état des lieux : il accouche péniblement d’une déclaration d’intention en faveur du développement durable, intitulée L’Avenir que nous voulons.

En parallèle, l’ONU a lancé en les huit objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ; objectifs jamais atteints sous l’effet combiné de la paresse politique et de la crise économique.

En général, de telles conférences débouchent sur un consensus décevant. Dès lors, de nombreuses ONG n’y participent plus, et considèrent qu’il vaut mieux agir directement auprès des entreprises. Mais les collectivités locales parviennent de plus en plus à s’y affirmer et souhaitent s’organiser.

On notera enfin que ce sont les femmes, les jeunes, les paysans et les scientifiques qui sont les plus engagés dans les débats soulevés par ces conférences.

sommaire

Les enjeux du développement durable.

Le sommet Rio+20 a défini plusieurs enjeux, qui sont aujourd’hui au cœur du débat écologiste :

Les enjeux environnementaux.
Ce sont évidemment les enjeux de base et les symptômes les plus flagrants : pollutions industrielles et accroissement des déchêts, dégradation de la biodiversité, etc.
Les enjeux économiques.
On parle désormais d’économie et de croissance vertes. À terme, il s’agit de passer d’une logique de croissance à une logique de durabilité — par exemple grâce aux standards ISO 14000 - Management de l’environnement (en anglais).
Les enjeux sociaux.
Ils sont pris en compte par les ONG dans la notion de transition juste, qui lie ainsi environnement, économie et justice sociale.
sommaire

Les grands défis mondiaux.

La transition énergétique est l’une des missions auxquelles se sont engagées les divers États-membres. Malheureusement, seuls l’Europe et le Japon s’en préoccupent puisqu’ils sont frappés par le choc pétrolier et la pénurie de ressources énergétiques. Des pays comme les États-Unis, le Canada, la Russie ou encore l’Australie se considèrent encore hors de portée du problème.

Les pays en développement — comme la Chine — et ceux de l’OPEP refusent de mettre un frein à leur progression mondiale. Quant aux petits états insulaires et aux pays très pauvres, ils sont déjà les premières victimes du dérèglement climatique.

sommaire

Aucun commentaire.

sommaire